Thomas Theodor Heine

Thomas Theodor Heine
Thomas Theodor Heine, photographié en 1915 par Nicola Perscheid
Naissance
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LeipzigVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
StockholmVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Nord de Solna (depuis le )Voir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
-Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
allemande (jusqu'en )
allemande
suédoiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Caricaturiste, illustrateur, graphiste, designer, sculpteur, peintre, écrivain, artiste graphiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation

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Thomas Theodor Heine, né David Theodor Heine le à Leipzig et mort le à Stockholm, est un peintre, dessinateur et écrivain allemand. Il fut le plus proche collaborateur de l'éditeur Albert Langen pour sa revue Simplicissimus.

Biographie

De confession juive, Heine est recruté comme dessinateur par Albert Langen dès pour le premier numéro de Simplicissimus. Tous deux s'étaient connus à Munich, où Heine, après avoir été diplômé de l'Académie des beaux-arts, exerçait son talent en tant que dessinateur plutôt doué. Devenu un caricaturiste assez féroce (il a aussi contribué à Lustige Blätter[1]), son style est influencé par le japonisme et l'art nouveau français. En 1898, il effectue six mois de prison pour un dessin jugé inacceptable par le pouvoir impérial allemand. Il fut un proche du caricaturiste italien Gabriele Galantara.

Il est le concepteur en 1910 du « bulldog brisant sa chaîne », motif qui servira à promouvoir l'esprit de la revue durant plusieurs années. Heine illustre aussi de nombreux ouvrages.

Au sortir de la Première Guerre mondiale, Théodore Heine peint une caricature, « Versailles » (), qui fait référence au traité de Versailles signé le , et qui provoque un scandale.

En 1933, quand les nazis arrivent au pouvoir, Heine, du fait de ses origines et des menaces qui pesaient sur lui, choisit de quitter l'Allemagne, d'abord pour Prague, puis pour Oslo et enfin il s'installe à Stockholm. En 1942, il y publie son autobiographie, ironiquement intitulée Ich warte auf Wunder (J'attends un miracle)[2].

Notes et références

  1. (de) « Lustige Blätter Berlin », sur elke-rehder.de (consulté le ).
  2. (en) Brian Keith-Smith, « Review of Thomas Theodor Heine: Fin-de-siècle Munich and the Origins of Simplicissimus by Timothy W. Hiles », in: The Modern Language Review, 94, avril 1999, pp. 591-592.

Liens externes

  • Ressources relatives aux beaux-artsVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Académie des arts de Berlin
    • Bénézit
    • Bridgeman Art Library
    • Collection de peintures de l'État de Bavière
    • Galerie nationale de Finlande
    • Grove Art Online
    • Musée d'Orsay
    • Museum of Modern Art
    • Nationalmuseum
    • RKDartists
    • Union List of Artist Names
  • Ressource relative à la musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Répertoire international des sources musicales
  • Ressource relative à la bande dessinéeVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Lambiek Comiclopedia
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  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
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