Section de l'Homme-Armé

La section de l’Homme-Armé était, sous la Révolution française, une section révolutionnaire parisienne[1].

Représentants

Elle était représentée à la Commune de Paris par[2] :

  • Jean Cazenave, né à Belleville en 1756, commis de marchand demeurant 3 rue d'Orléans-au-Marais. Officier municipal, il est guillotiné le 11 thermidor an II (),
  • J. E. Forestier (1747-1794), fondeur, guillotiné le 10 thermidor an II,
  • Pierre Alexandre Louvet, né à Paris en 1761, peintre demeurant 52 rue des Blancs-Manteaux. Il est guillotiné le 11 thermidor an II.
  • François Giraud, qui représentait précédemment la section des Droits-de-l'Homme

Historique

Cette section a commencé par prendre le nom « section des Enfants-Rouges ». En septembre 1792, elle devint « section du Marais » et, en , « section de l’Homme-Armé ».

Territoire

L’hôtel de Soubise (les Archives nationales actuelles).

Limites

Les rues Sainte-Avoye et du Temple à droite, depuis la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, jusqu’à la rue de la Corderie : les rues de la Corderie et de Bretagne à droite, jusqu’à la vieille rue du Temple : la vieille rue du Temple à droite, de la rue de Bretagne à la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie : la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie à droite, jusqu’à la rue Sainte-Avoye[3].

Intérieur

Les rues du Plâtre, des Blancs-Manteaux, de l'Homme-Armé, du Puits, des Singes, du Chaume, de Paradis, de Soubise, de Brac, des Vieilles-Audriettes, des Quatre-Fils, du Perche, d'Orléans, des Oiseaux, du Grand-Chantier, Pastourelle, d'Anjou, de Poitou, de Limoges, de la Marche, de Berry, de Beauce, Portefoin, etc., et généralement tous les rues, culs-de-sac, places, etc., enclavés dans cette limite.

Local

La section de l’Homme-Armé se réunissait dans la chapelle de l'hospice des Enfants-Rouges, dont on peut encore voir des vestiges dans la cour du 90 rue des Archives.

Population

10 480 habitants, dont 1 015 ouvriers et 360 économiquement faibles. La section comprenait 1 800 citoyens actifs.

9 Thermidor an II

Lors de la chute de Robespierre, le 9 thermidor an II (), la section de l’Homme-Armé soutint la Convention nationale, mais ses trois représentants à la Commune de Paris, Jean Cazenave, J. E. Forestier, P. C. Louvet prêtèrent, eux, serment à la Commune de Paris, et furent tous trois guillotinés les 10 11 thermidor an II ().

Évolution

Après le regroupement par quatre des sections révolutionnaires par la loi du 19 vendémiaire an IV () qui porte création de 12 arrondissements, la présente section est maintenue comme subdivision administrative, puis devient, par arrêté préfectoral du , le quartier du Mont-de-Piété (7e arrondissement de Paris)[4].

Lien externe

  • Plan avec les sections révolutionnaires de Paris

Notes et références

  1. Plan avec les sections révolutionnaires de Paris
  2. Michel Eude : La commune robespierriste, page 339
  3. Procès-verbal de l’Assemblée nationale, t. 22, Paris, Baudouin, 1789, p. 68-69.
  4. Dictionnaire historique des rues et monuments de Paris, de Félix et Louis Lazare, 1855.
v · m
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