Maison de Montesquiou

Maison de Montesquiou
Image illustrative de l’article Maison de Montesquiou
Armes

Blasonnement D'or, aux deux tourteaux de gueules, l'un sur l'autre
Devise Deo duce, ferro comite
(Dieu pour guide et l'épée pour compagne)
Branches de Monluc
de Marsan
de Sainte-Colombe
de Xaintrailles
de Pressac
de Poylobon
d'Artagnan
Période XIe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine Drapeau de la Gascogne Gascogne
Fiefs tenus Montesquiou
Demeures Montesquiou, Marsan, Artagnan, Bourron-Marlotte, Longpont, Courson, Courtanvaux, Les Hayes, Hauteville, La Roche, Mauperthuis, Xaintrailles
Charges Grand chambellan de l'Empire
Ministre de l'Intérieur
Sénateurs
Députés
Ambassadeur
Maires
Fonctions militaires Maréchal de France
Amiral
Général
Fonctions ecclésiastiques Cardinal, évêques
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1758 à 1790
Autres ANF-1959
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La maison de Montesquiou est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction féodale, originaire de Gascogne. Elle a formé de nombreuses branches, dont la branche de Marsan fut titrée duc en 1821, et dont seule subsiste aujourd'hui, la branche d'Artagnan, titrée comte en 1810 et baron en 1824.

Cette famille a donné trois maréchaux de France (dont deux dans la famille de Montluc [1]), un amiral, un chef pirate, un cardinal, cinq évêques, une dizaine de généraux, un ministre, des députés et sénateurs, et deux membres de l'Académie française.

Origine

La maison de Montesquiou se revendique issue des anciens comtes de Fezensac, par Raymond-Aymeric, premier baron de Montesquiou au début du XIe siècle (son décès date de 1070), présenté comme le fils cadet d’Aymeric, comte de Fezensac.[réf. nécessaire]

Après avoir fait examiner les titres par lesquels les Montesquiou revendiquaient leur filiation, le Grand Conseil a reconnu cette ascendance en 1777[2], et le roi Louis XVI permit ainsi à tous les membres de la maison de Montesquiou de joindre à leur nom celui de Fezensac et à l'aîné de se faire appeler le comte de Fezensac. Un arrêt du parlement de Paris de 1783 confirma la reconnaissance de cette adjonction[3],[4].

En 1784, le marquis de Montesquiou fit rédiger la généalogie de sa famille par Bernard Chérin [5], puis la fit imprimer en un volume[6].

La maison de Montesquiou tient son nom de la terre de Montesquiou, dans le Gers. Ce nom, attesté sous la forme Montesquivo au XVe siècle, Monteschivum (1162), de l'ancien occitan esquiu, signifie sauvage, hostile, d'où « mont sauvage »[7]. Esquieu ou Esquiou est aussi un sobriquet devenu un nom de famille bien attesté, qui a pu désigner le possesseur primitif de ce lieu : « mont d'Esquiou »[8].

Branches

La famille de Montesquiou a formé plusieurs branches[9],[2] :

  • la branche des barons de Montesquiou et d'Anglès (éteinte au XVIe siècle)[2].
  • la famille de Lasseran de Massencome ; les Mon(t)luc sont peut-être une de leurs branches, dite de Lasseran Massencôme de Monluc, éteinte en 1646[2], mais ce rattachement est contesté par certains[N 1][1], et si on doit le rejeter, les Lasseran Massencomme s'éteignent alors dès la 2e moitié du XVe siècle,
  • de Marsac (éteinte au XVIe siècle)[2].
  • de Devèze (éteinte au XVIe siècle)[10].
  • de Préchac (éteinte en 1715)[2].
  • de Pouylebon (éteinte au XVIIIe siècle)[2].
  • de Sainte-Colombe (éteinte au XVIIIe siècle)[2].
  • du Faget (éteinte au XVIIIe siècle)[2].
  • de Xaintrailles (1575, éteinte en 1696)[2].
  • de la Serres et de Marsan (éteinte en 1913)[2].
  • de Salles et d'Artagnan (subsistante)[11],[12],[2].

Histoire

Les premiers barons de Montesquiou, du XIIe au XIVe siècle, sont des vassaux des comtes de Fezensac puis d'Armagnac. Ils participent aux divers conflits féodaux de Gascogne, et se joignent à la troisième croisade de Philippe Auguste et à la croisade des Albigeois.

Lors de la destruction des Armagnacs par Louis XI, la famille de Montesquiou hésite entre la suzeraineté du roi de France et celle du roi de Navarre, les Albret, la branche ainée passant du côté français, les cadets du côté navarrais.

Cette division persiste à travers les guerres de Religion, l'ané étant capitaine des gardes du corps du duc d'Anjou, futur Henri III, lors de la bataille de Jarnac (où il assassine Henri Ier de Bourbon-Condé, protestant), tandis que la plupart des branches cadettes soutiennent Henri de Navarre, le futur Henri IV, bien que la branche de Sainte-Colombe se trouve exterminée par les troupes protestantes.

La branche cadette des Lasseran de Montluc s'illustra lors des guerres d'Italie puis lors des guerres de Religions avec Blaise de Montluc, serviteur de cinq rois, élevé à la dignité de maréchal de France par Henri III en 1574 et dont les mémoires étaient décrites comme "la bible du soldat" par Henri IV, pourtant longtemps son ennemi. Son frère, l'archevêque de Montluc, prince de Chabannais, s'illustra comme émissaire auprès de Soliman le Magnifique et son fils légitimé, le maréchal de Balagny, prince de Cambrai, bénéficia des faveurs d'Henri IV et de Gabrielle d'Estrées, dont il avait épousé la sœur aînée, Diane. Le dernier représentant, l'écrivain Adrien de Montesquiou-Montluc, fut emprisonné par Richelieu et cette branche s'éteignit par les mâles au XVIIe siècle.

[réf. nécessaire]

C'est à la même époque qu'une autre branche cadette, les Montesquiou d’Artagnan, montent à Paris au service du Roi. Dix d'entre eux serviront comme comme mousquetaires puis militaires sous Louis XIII et ses descendants, dont le maréchal d'Artagnan et le marquis de Montesquiou et ses fils, jusqu'à la dissolution des régiments de mousquetaires lors de la Révolution française[13]. Cette branche rallia ensuite Napoléon Ier, le comte de Montesquiou-Fezensac obtenant notamment la charge de Grand Chambellan de l'Empire en remplacement de Talleyrand.

À travers ses différentes branches, la famille de Montesquiou fut reçue 10 fois aux Honneurs de la Cour de 1758 à 1790[14]. Lors de la Révolution, elle est sans doute la seule famille présente dans les Trois Ordres de États Généraux de 1789, l’abbé de Montesquiou siégeant sur les bancs du clergé tandis que le marquis de Montesquiou, député de la noblesse, ralliait le tiers état lors de la nuit du 4 août. Il présidera plusieurs fois l'Assemblée constituante et, en tant que général, annexa la Savoie à la France.

La branche de Marsan devint puissante sous la Restauration avec l'abbé François-Xavier-Marc-Antoine de Montesquiou-Fézensac, ministre de l'Intérieur, titré de duc de Fezensac et pair de France en 1821. Cette branche s’éteignit en 1913 avec Philippe André de Montesquiou, troisième et dernier duc de Fezensac.[réf. nécessaire]

Selon l'usage en Gascogne, les branches cadettes étaient le plus souvent désignées par le nom de leur terre, ainsi les Sainte-Colombe, les Montluc, les Xantrailles, ou encore les d'Artagnan. Depuis 1913, il ne subsiste plus que la branche d'Artagnan[15], issue de Manaud de Montesquiou, vivant en 1492[9],[2], seigneur de Salles en Lauragais, dont le fils Paulon de Montesquiou, écuyer du roi de Navarre, épousa en 1524 Jeanne d'Estaing, dame et héritière de la seigneurie d'Artagnan en Bigorre, qu'elle lui légua en 1541 avant son décès. Il n'eut pas d'enfant de son épouse, se remaria en 1545 à Claude de Tersac et fut l'auteur de la branche subsistante.

La famille délaissa progressivement l'affixe d'Artagnan au début du XIXe siècle, au profit de celui de Fezensac, jugé plus prestigieux puisque issu des anciens comte de Gascogne, qui furent longtemps considérés comme d'ascendance mérovingienne du fait de la charte d'Alaon. Le comte Henri de Montesquiou fut le dernier à porter le titre de courtoisie de comte d'Artagnan. Son décès en 1844 coïncide avec la publication du roman des Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas qui rendit soudain le nom célèbre, à la colère de la famille Montesquiou.[réf. nécessaire]

Néanmoins, en 2012, la famille obtint par décret du Conseil d'Etat d'ajouter de nouveau le nom « d'Artagnan » à leur patronyme devenant « de Montesquiou-Fezensac d'Artagnan. » Il faut noter que le mousquetaire célèbre qui inspira Alexandre Dumas ne s'appelait pas en réalité « d'Artagnan » mais Charles de Batz de Castelmore. Il avait emprunté ce nom à la famille de sa mère, Françoise de Montesquiou d’Artagnan, lorsqu'il vint à Paris pour se mettre au service du roi[16], s'appuyant sur le réseau d'alliances de sa famille maternelle, plus prestigieuse, pour avancer à la cour[17].

Personnalités

  • Raymond-Aymeri de Montesquiou (+ 1070), premier baron de Montesquiou, d’Angles et de Sainte-Arailles.
  • Bernard III de Montesquiou (+ 1175), évêque de Tarbes.
  • Raymond-Aymeri III de Montesquiou (+ 1190), baron de Montesquiou, participa aux Croisades en Terre Sainte.
  • Arnaud de Montesquiou (1228), 5ème abbé de l'abbaye de Flaran
  • Pierre de Montesquiou (+ 1262), évêque d'Albi.
  • Peytavin de Montesquiou (+ 1355/6), évêque d'Albi (1338) puis cardinal (1350).
  • Aysinus de Montesquiou, baron de Montesquiou et d'Angles, chambellan du roi Charles VII en 1438.
  • Joseph-François de Montesquiou, capitaine des gardes du duc d'Anjou, assassin de Louis Ier de Bourbon-Condé à la bataille de Jarnac en 1569.

Branche de Poyloubon

Famille de Montluc

Branche de Marsan

  • Barthélémy de Montesquiou (1405-1482), premier à être seigneur de Marsan, de Lussan, de Salles en Lauragais, chevalier de la compagnie de Jean Bonnay sénéchal de Toulouse (1427-1437), commandant d'une compagnie de 9 écuyers (en 1426). Marié en 1446 à Anne de Galard, fille de Jean, seigneur de L'Isle-Bouzon
  • Bertrand de Montesquiou, seigneur de Serres, marié en 1625 avec Charlotte de Savère, dame de Marsan, terre qu'elle tenait de sa grand-mère Jeanne de Montesquiou et qu'elle rapporte dans la famille.
  • Philippe de Montesquiou-Fézensac (1753-1833), général, commandant le sud de Saint-Domingue.
  • François-Xavier-Marc-Antoine de Montesquiou-Fézensac (1757-1832), descendant du précédent, homme d'église et homme politique français, agent général du clergé (1785), député du clergé de Paris aux États généraux de 1789, deux fois président de l'Assemblée nationale (en 1790), ministre de l'Intérieur (1814-1815), ministre d'État, pair de France (1815), membre de l'Académie française (1816), créé comte de Montesquiou (1817) puis 1er duc de Fezensac en 1821.
  • Raymond Aimery de Montesquiou-Fezensac (1784-1867), neveu du précédent, général de division, ambassadeur de France, baron d'Empire (1809), 2e duc de Fezensac en 1832, pair de France, commandeur de l'Ordre de Saint Louis, grand-croix de l'Ordre de la légion d'honneur.
  • Philippe de Montesquiou-Fezensac (1843-1913), 3e et dernier duc de Fezensac, petit-fils du précédent. Sénateur du Gers, il possédait une écurie de course qu'il montait. Marié en 1865, il n'eut que deux filles et fut le dernier représentant de la branche de Marsan.

Branche d'Artagnan

  • Paulon de Montesquiou (+1555), seigneur de Salles et d'Artagnan, écuyer d'Henri II d'Albret, roi de Navarre.
  • Jean de Montesquiou d'Artagnan (+1608), son fils, enseigne aux Gardes Françaises. Marié en 1578 à Claude de Bazillac, il est le grand-père paternel du maréchal d'Artagnan (qui suit) et le grand-père maternel du célèbre Charles de Batz de Castelmore.
  • Jean de Montesquiou d'Artagnan (+1628), son fils, mousquetaire du roi, duelliste notoire, mort au siège de La Rochelle. Oncle du fameux d'Artagnan, il a également en partie servi de modèle à Alexandre Dumas[13].
  • Henri de Montesquiou d'Artagnan (+1668), son frère, lieutenant général du roi à Bayonne. Marié en 1632 à Jeanne de Gassion.
  • Pierre de Montesquiou d'Artagnan (Bayonne 1645- Paris 1725), son fils, mousquetaire, gouverneur d'Arras (1698), Maréchal de France (1709), chevalier des Ordres du roi (1724).
  • Joseph de Montesquiou d'Artagnan (Artagnan 1651-1729), capitaine de la 1re compagnie des mousquetaires, lieutenant général des armées, gouverneur de Nîmes, chevalier des ordres de Saint-Michel et du Saint-Esprit (1724).
  • Louis de Montesquiou (1689-1743), brigadier des mousquetaires, maréchal de camp, colonel du régiment d'Artagnan, marié avec Louise de Berghes, princesse de Raches et du Saint-Empire dont il prit le nom.
  • Pierre de Montesquiou d'Artagnan (1687-1754), seigneur d'Artagnan et de Mauperthuis, maréchal des camps, puis lieutenant général des armées du roi, chevalier de Saint-Louis. Marié en 1739 à Marie de Beaulieu, dame de Montesquiou que son père lui a constitué en dot. Avec elle la terre de Montesquiou revient dans la famille.
  • Anne-Pierre de Montesquiou-Fézensac (1739-1798), Montesquiou-Fezensac à partir de 1777, seigneur de Montesquiou, menin des enfants de France, maréchal de camp, membre de l'Académie française (1784), député de Paris aux États généraux et à l'Assemblée constituante où il préside le comité des finances, président de l'Assemblée nationale. À la tête du corps d'armée, il envahit et occupa la Savoie. Placé sous le coup d'un décret d'arrestation, il émigre en Suisse. Rayé plus tard de la liste des émigrés il rentre en France en 1795. Tous les Montesquiou actuels descendent de lui.
  • Pierre de Montesquiou-Fezensac (1764-1834), comte de Montesquiou-Fezensac et de l'Empire (1809), fils du précédent. Officier dans l'armée des Amériques de Rochambeau, grand chambellan de l'Empire marié à Louise-Charlotte Le Tellier de Courtanvaux, gouvernante du roi de Rome, dite "Maman Quiou".
  • Henri de Montesquiou-Fézensac (1768-1844), comte de Montesquiou-Fezensac et de l'Empire (1810), frère du précédent, homme politique et militaire.
  • Anatole de Montesquiou-Fezensac (1788-1878), baron de l'Empire (1810) puis comte de l'Empire au décès de son père, général français, neveu du précédent.
  • Alfred de Montesquiou (1794-1847), frère du précédent.
  • Napoléon de Montesquiou-Fézensac (1810-1849), député, neveu du précédent.
  • Bertrand de Montesquiou-Fézensac (1837-1902), amiral, fils du précédent.
  • Mathilde de Montesquiou-Fézensac (1883-1960), femme du compositeur Charles-Marie Widor, fille du précédent.
  • Robert de Montesquiou-Fezensac (1855-1921), homme de lettres et dandy français.
  • Léon de Montesquiou-Fezensac (1873-1915), essayiste, monarchiste français.
  • Pierre de Montesquiou (1909-1976), député du Gers.
  • Victoire de Montesquiou (1934), femme de lettres.
  • Aymeri de Montesquiou-Fézensac d’Artagnan (1942), puis Montesquiou-Fezensac d'Artagnan, ancien sénateur du Gers (le , le conseil constitutionnel invalide son élection au Sénat et prononce une inéligibilité d'un an, à la suite du rejet de ses comptes de campagne[18]).
  • Alexandre de Montesquiou-Fezensac d’Artagnan (1965), homme politique, maire de Montgobert, président de la Communauté de communes Retz-en-Valois.
  • Eleonore de Montesquiou (1970), artiste, réalisatrice.
  • Alfred de Montesquiou-Fezensac d’Artagnan (1978), journaliste.
  • Felix de Montesquiou-Fezensac d’Artagnan (1987), Architecte, fondateur de l’agence DAS-studio, à Paris.

Portraits

  • Peytavin de Montesquiou
    Peytavin de Montesquiou
  • Henri Jacques de Montesquiou
    Henri Jacques de Montesquiou
  • François-Xavier-Marc-Antoine de Montesquiou-Fézensac
    François-Xavier-Marc-Antoine de Montesquiou-Fézensac
  • le maréchal d'Artagnan
    le maréchal d'Artagnan
  • Anne Pierre, marquis de Montesquiou Fezensac
    Anne Pierre, marquis de Montesquiou Fezensac
  • Robert de Montesquiou
    Robert de Montesquiou
  • Léon de Montesquiou
    Léon de Montesquiou
  • Blaise de Monluc (ca 1500-1577), maréchal de France
    Blaise de Monluc (ca 1500-1577), maréchal de France
  • Jean de Montluc de Balagny (1545-1603), maréchal de France, prince de Cambrai
    Jean de Montluc de Balagny (1545-1603), maréchal de France, prince de Cambrai

Arbre généalogique

Arbre généalogique simplifié des différentes branches de la famille de Montesquiou
  • - Raymond-Aimery de Montesquiou, 1er baron de Montesquiou vers 1070.
  • - Arsieu Ier, "le Vieux",son fils, 2e baron de Montesquiou, testa en 1096.
  • - Bertrand, son fils, 3e baron de Montesquiou, épouse N. de la Barthe.
  • - Raymond-Aimery II, son fils, 4e baron de Montesquiou, épouse Pictavine de Marast.
  • - Arsieu II, son fils, 5e baron de Montesquiou, testa en 1212 avant de se joindre aux croisades d'Espagne.
  • - Raymond-Aimery III, son fils, 6e baron de Montesquiou, seigneur d'Hauterive, d'Estipouy, Saintrailles, Riguepeu, Castelnau-d'Angles, Poylobon et Marsan. Suivit le roi Philippe-Auguste à la IIIe Croisade. Épouse Alpaïs de Bazillac puis Longue de Montaut. Dont Genses, Odon, seigneur d'Estipoy, auteur de la BRANCHE DE MONTLUC et Pictavin, cardinal.
  • - Genses Ier, son fils, 6e baron de Montesquiou, épouse N. comtesse d'Antin.
  • - Raymond-Aimery IV, son fils, 7e baron de Montesquiou. Epouse Belesgart d'Aspet.
  • - Arsieu III, son fils, 8e baron de Montesquiou. Capitain d'une compagnie de gens d'armes dans les guerres de Gascogne en 1353. Epouse Constance d'Andouins.
  • - Genses II, son fils, 9e baron de Montesquiou. Epouse Constance de Castelbajac.
  • - Arsieu IV, son fils, 10e baron de Montesquiou, marié en 1381 à Gaillarde d'Espagne de Montespan.
  • - Bertrand baron de Montesquiou, 11e baron de Montesquiou (+ avant 1475), marié en 1425 à Gausionde de Castelbajac
      • Jean, son fils 11e baron de Montesquiou, marié à Catherine d'Aspremont.
        • Amanieu, son fils, 12e baron de Montesquiou, marié en 1502 à Jacquette du Faur de Pompignan.
          • Jean, son frère, 13e baron de Montesquiou, teste en 1567, marié en 1527 à Gabrielle de Villemur.
            • Anne héritière de la baronnie de Montesquiou, mariée en 1570 à son lointain cousin Fabien de Monluc, elle teste en 1575. La baronnie de Montesquiou passera par héritage dans les familles d'Escoubleau de Sourdis, de Roquelaure, de Rohan puis reviendra par mariage dans la branche de Montesquiou d'Artagnan au XVIIIe siècle.
      • BRANCHE DE CAMPANES : Amadon sgr de Campanes, auteur de la branche de Campanes éteinte au XVIe siècle.
      • BRANCHE DE POYLOBON : Bertrand seigneur de poylobon, marié à Philippine de Boréac, auteur de la branche de Poylobon éteinte au XVIIIe siècle.
    • BRANCHE DE MARSAC : Roger sgr de Marsac, marié à sa cousine Jeanne de Montesquiou, auteur de la branche de Marsac éteinte au XVIe siècle.
    • Barthélémy sgr de Marsan, décédé vers 1482. Marié 1) à Marguerite de Sarrey 2) à Anne de Galard.
      • BRANCHE DE MARSAN (du 1er mariage) : Bertrand sgr de Marsan et de la Serres, teste en 1486, marié en 1471 à Catherine de Goth de Rouillac, auteur de la branche de Marsan éteinte en 1913.
        • Pierre sgr de Marsan et de la Serre, marié en 1493 à Anne de Luppé.
          • Jean sgr de Marsan et de la Serre, marié à Jeanne de serres
            • Bertrand sgr de Marsan, marié en 1559 à Jeanne de Tyrac.
              • Jean sgr de Marsan, marié en 1590 à Anne de Serres.
                • Bertrand sgr de Marsan, marié en 1625 à Charlotte de Savere.
                  • Jean-François sgr de Marsan, marié en 1649 à Calixte de Bezolles.
                    • Pierre sgr de Marsan, marié en 1698 à Jacquette de Boussod.
                      • Marc-Antoine de Montesquiou-Fézensac, baron d'Aubiet, baron d'Aignan (1700+1783), marié en 1752 Catherine de Narbonne.
                        • Philippe-André (1753-1833), marié en 1783 à Louise-Joséphine de Lalive du Chatelet.
                          • Raymond-Aimery (1784-1867) 2e duc de Fezensac (1832), marié en 1808 à Henriette-Mathilde Clarke de Feltre.
                            • Roger-Aimery (1809-1864) marié en 1837 à Gasparine de Finguerlin-Bischingen.
                              • Philippe-André, 3e et dernier duc de Fezensac (1843-1913), marié en 1865 Mlle Roslin d'Ivry, dont il n'eut qu'une fille, Madeline-Isaure qui épousa en 1888, le Comte de Maillé de la Tour-Landry.
                        • François-Xavier 1er duc de Fezensac (1821), (1756-1832), député du Clergé aux Etats Généraux de 1789, pair de France (1815), membre de l'Académie Française.
                        • François-Joseph de Montesquiou-Fezensac (1757-1836).
      • BRANCHE D'ARTAGNAN (du 2e mariage) : Manaud sgr de Salles, marié à Jeannette de Fontaine, auteur de la branche d'Artagnan.
        • Paulon, sgr de Salles, épousa 1) en 1524 Jeanne d'Estaing, dame d'Artagnan 2) en 1545 Claude de Tersac.
          • Jean sgr d'Artagnan, marié en 1578 à Claude de Bazillac.
            • Arnaud sgr d'Artagnan, marié en 1639 à Marguerite de Lambes.
              • Joseph (1621-1729), seigneur d'Artagnan, Mauperthuis, Gensac, dit le comte d'Artagnan, capitaine de la 1re compagnie de Mousquetaires du roi, chevalier des ordres du roi, sans postérité.
            • Henri sgr de Tarasteix, marié en 1632 à Jeanne de Gassion.
              • Henri (-1696), marié en 1671 à Ruth de Fortanes.
                • Louis (1689-1713), prince de Rache, marié en 1713 à Louise de Berghes, princesse de Rache et du Saint-Empire. Sans postérité.
                • Pierre (1687-1754), seigneur de Mauperthuis, comte d'Artagnan, marié en 1739 à Gertrude-Louise Bombarde de Beaulieu, dame de Montesquiou.
                  • Anne-Pierre (1739-1798) baron de Montesquiou, 1er marquis de Montesquiou-Fezensac, marié en 1760 à Jeanne-Marie Hocquart de Montfermeil. Membre de l'Académie Française, député aux États-généraux, à la Constituante, président de l'Assemblée nationale.
                    • Anne-Elisabeth-Pierre (1764-1834), comte de Montesquiou-Fezensac (lettres patentes de 1809), baron-pair de France (1824), grand chambellan de l'Empire, sénateur (1813), marié en 1780 à Louise-Charlotte Le Tellier de Courtanvaux, gouvernante du roi de Rome, d'où
                      • Charles-Eugène, marquis de Montesquiou, auteur de l'actuelle branche aînée, dite "de Marsan", par Joseph, "duc de Fezensac" depuis 1913, puis Pierre, duc de Fezensac, sénateur du Gers (mort 1976), et Aimery, actuel duc de Fezensac, marquis de Montesquiou.
                      • comte Anatole de Montesquiou-Fezensac, aide de camp de Louis-Philippe, auteur de la branche cadette dite "de Courtanvaux", subsistante
                      • comte Alfred de Montesquiou-Fezensac, auteur de la branche cadette dite "du Fresne", éteinte.
                    • Henri (1768-1844) 1er comte de Montesquiou-Fezensac (lettres patentes de 1810), chambellan de l'empereur, député, marié en 1792 à Augustine Dupleix de Bacquencourt, auteur de la branche cadette d'Artagnan. dite "de Longpont" d'où :
                      • Henri-Pierre, 2e comte de Montesquiou-Fezensac et d'Artagnan (mort 1888)
                        • Fernand, 3e comte de Montesquiou-Fezensac et d'Artagnan (mort 1899)
                          • Henri, 4e comte de Montesquiou-Fezensac et d'Artagnan (mort 1921)
                            • Fernand, 5e comte de Montesquiou-Fezensac et d'Artagnan (mort 1986)
                              • Henri, 6e comte de Montesquiou-Fezensac et d'Artagnan (mort 1993)
                                • Jean-Louis, 7e comte de Montesquiou-Fezensac et d'Artagnan
              • Pierre dit comte d'Artagnan, maréchal de France (1709), marié en 1700 à Elisabeth L'Hermite d'Hierville.
                • Louis (1701-1717), sans alliance.
      • Jean sgr du Faget et d'Auriac (du 2e mariage), marié à Marie Sangois.
        • Imbert sgr de Gelas, teste en 1532, marié à Madeleine de Sainte-Colombe.
          • BRANCHE DU FAGET : Antoine, auteur de la branche du Faget, éteinte au XVIIIe siècle.
          • BRANCHE DE SAINTE-COLOMBE : Jean, auteur de la branche de Sainte-Colombe éteinte au XVIIIe siècle.
          • BRANCHE DE SAINTRAILLES : Bernard, auteur de la branche de Saintrailles, éteinte au XVIIIe siècle.
      • BRANCHE DE PRESSAC : Mathieu, auteur de la branche de Pressac, éteinte au XVIIIe siècle.
 

Titres

Branche de Marsan

La branche éteinte de Marsan fut titrée :

  • baron de l'Empire en 1809[19],[20]
  • comte de Montesquiou en 1817[2],[21]
  • duc de Fezensac en 1821[22],[23], et 1832[24] (titre éteint en 1913 avec Philippe André, troisième duc de Fezensac. Sa fille unique épousa le comte de Maillé de la Tour-Landry[2],[21].

Branche de Salles et d'Artagnan

La branche subsistante d'Artagnan fut titrée :

  • chevalier de l'Empire en 1808[25],[20]
  • comte de l'Empire en 1809 et 1810[26],[27],[20]
  • baron de l'Empire en 1809 et 1810[28],[29],[20]
  • baron-pair de Montesquiou-Fezensac en 1824[30],[21]
  • Grand d'Espagne de 1re classe et marquis d'Ossun par succession de Sophie Pauline d'Ossun, veuve de Louis-Joseph Nompar de Caumont, et héritière de la dignité et du titre de ses père et grand-père[31] (1847[32] / 1853[33] / 1858[21]) pour Anatole de Montesquiou-Fezensac[34]. Ce titre espagnol est actuellement vacant[31].

« Duc de Fezensac » (titre irrégulier relevé en 1913)

Devenu chef de nom et d'armes en 1913, Joseph, comte de Montesquiou Fezensac (1875-1939), décida de relever proprio motu le titre de « duc de Fezensac »[35],[36].

Encore porté aujourd'hui par ses descendants, ce titre ducal est irrégulier puisque ses porteurs ne descendent d'aucun duc de Fezensac (l'ancêtre commun avec la branche de Marsan étant Barthélemy de Montesquiou, né vers 1405 et mort en 1482).

L'historien Joseph Valynseele écrivait à ce sujet au milieu du XXe siècle : « Le titre de marquis porté tout d’abord par Joseph de Montesquiou-Fezensac n’était lui-même au reste qu’un titre de courtoisie : quoi qu’on ait une usurpation vieille de plusieurs générations ne saurait en effet tenir lieu de bonnes lettres patentes. Le duc de Fezensac d’aujourd’hui, fils de Joseph, n’est de la sorte authentiquement que, tout à la fois, chevalier de l’empire, baron de l’empire, baron de 1824 et comte de l’empire, titres conférés à son arrière-arrière-grand-père, le fils ainé de la gouvernante du roi de Rome, pour les deux premiers, et au mari de cette dernière pour le troisième et le quatrième[36] ».

Famille de Lasseran de Montluc (rattachement contesté)

La famille de Lasseran de Massencome de Montluc (éteinte en 1642), rattachée à la famille de Montesquiou mais dont le rattachement est contesté par Borel d'Hauterive[1], porta les titres suivants :

  • marquis de Balagny, comte d'Orbec, comte de Cramail, etc[9]
  • prince de Cambrai : titre accordé en 1594 par Henri IV à Jean de Montluc de Balagny, maréchal de France[37]

Châteaux et demeures

Les différents membres de la famille de Montesquiou ont possédé ou possèdent, entre autres, les châteaux de Montesquiou, d’Artagnan, de Marsan, de Montluc, d'Estillac, de Xaintrailles, de Mauperthuis, Courtanvaux, Longpont, des Hayes, du Fresne, de Bourron-Marlotte et Courson.

À Paris, ils ont fait bâtir l'hôtel de Montesquiou, boulevard des Invalides, et l'hôtel de Montesquiou-Fezensac, quai d'Orsay.

Armes et devises

Figure Blasonnement

D'or aux deux tourteaux de gueules, l'un sur l'autre.[38]

Branche de Monluc

Écartelé : au 1 et 4 d'azur, au loup ravissant d'or; au 2 et 3 d'or au tourteau de gueules.[39]

Branche de Montesquiou-Sainte-Colombe

Écartelé : au 1 et 4 de Montesquiou ; au 2 et 3 d'azur, à trois colombes d'argent, accompagnées en chef d'un croissant du même (Sainte-Colombe)

Branche de Montesquiou-Marsan

Parti : au 1 de Montesquiou; au 2 de gueules pleins.

Pierre de Montesquiou-Fezensac, grand chambellan de l'empire :

D'or à deux tourteaux de gueules, posés en pal, au canton des comtes membres de collège électoral brochant. L'écu posé sur les insignes de grand chambellan de l'Empire. Toque de comte de l'Empire, manteau des sénateurs de l'Empire.

Principales alliances

Branche de Marsan :

Branche d'Artagnan :

Pour approfondir

Bibliographie

  • Anselme de Sainte-Marie Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la couronne, tome 7, 1773, p.262 à 294
  • Bernard Chérin (et abbé Jean Thècle de Vergès), Généalogie de la maison de Montesquiou-Fezensac, suivie de ses preuves, Paris, Valade, 1784.
  • Duc de Fezensac, Histoire de la maison de Montesquiou-Fezensac (depuis l'origine de la maison jusqu'en 1789), Paris, Imprimerie de Guiraudet et Jouaust, 1847.
  • Raoul de Warren, Grand armorial de France, tome 5, Paris, Société du Grand armorial de France, 1948, p. 92-93, lire en ligne.
  • Albert Révérend, Armorial du premier empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, tome 3, Paris, Au bureau de "L'Annuaire de la noblesse", 1896, p. 266 à 271.
  • Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, coll. Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle, tome 5, Paris, Honoré Champion, 1905, p. 160 à 166.

Articles connexes

Notes et références

Notes

  1. Le rattachement de la famille de Monluc à la famille de Montesquiou est contesté par Borel d'Hauterive qui écrit : « La postérité de Blaise de Montluc était éteinte depuis un siècle, nul héritier direct ne pouvait revendiquer la haute illustration de cette famille, les Montesquiou mirent tous leurs soins à la rattacher à leur maison comme rameau de la branche cadette de Lasseran Massencomme. Quelques points d'analogie dans les armes et les alliances contractées entre les deux familles donnèrent au système de jonction une apparence de probabilité ou du moins de vraisemblance. La complaisance des généalogistes fit le reste et grâce à la haute considération dont jouissait le nom de Montesquiou, pas une voix ne s'éleva pour émettre le moindre doute. Voici comment les auteurs de la troisième édition de L'Histoire des grands officiers de la Couronne du Père Anselme dans le tome 7 publié en 1738 établirent pour la première fois que les Montluc étaient issus des Montesquiou.»

Références

  1. a b et c Borel d'Hauterive, Revue historique de la noblesse, volume 2, 1841, p.173
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p et q Raoul de Warren, Grand Armorial de France, tome 5, p.92
  3. André François Joseph Borel d'Hauterive, Howard Horace d'Angerville et Albert Révérend, Annuaire de la noblesse de France et d'Europe, (lire en ligne)
  4. Almanach de Gotha, 1902, p.330
  5. Bernard Chérin et Abbé Jean Thècle de Vergès (non mentionné dans l'ouvrage), Généalogie de la maison de Montesquiou-Fezensac, suivie de ses preuves, Paris, Valade, (BNF 30233721, lire en ligne)
  6. Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, volume 1, 1879, p.150
  7. Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France, Paris, éd. Guénégaud
  8. Bulletin de la Société archéologique, historique, littéraire & scientifique du Gers, volume 72, Impr. Th. Bouquet, 1971, p.692
  9. a b et c Anselme de Sainte-Marie, Histoire généalogique et chronologique de la maison royale de France, des pairs, grands officiers de la couronne, tome 7, 1773, p.262 à 294. "Généalogie de la maison de Montesquiou"
  10. François-Alexandre de La Chenaye-Aubert, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, t. X, Paris, Antoine Boudet, , 2e éd. (lire en ligne), p. 327.
  11. Histoire de la maison de Montesquiou-Fezensac, par M. le duc de Fezensac, 1847, p. 119
  12. Jean Castarède, Histoire de la Guyenne et de la Gascogne, 1997, p. 198
  13. a et b Odile Bordaz, D'Artagnan et les mousquetaires du Roi, Paris, Balzac Éditeur, 2018, 463 p. (ISBN 978-2-913907-65-2).
  14. E. de Séréville & F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la Noblesse française, 1975, p.730
  15. Hervé Drévillon, L'Impôt du sang : Le métier des armes sous Louis XIV, 2005, p.64
  16. Histoire de la maison de Montesquiou-Fezensac par M. le duc de Fezensac. Imprimerie de Guiraud, Paris, 1847, p.157 et 158
  17. Odile Bordaz, D'Artagnan, mousquetaire du Roi, Paris, Balzac Éditeur, 2001, 490 p. (ISBN 2-913907-20-2), p. 4,8.
  18. Conseil constitutionnel, « Décision no 2015-4931 SEN du 11 juin 2015 », (consulté le ).
  19. [AN, BB/29/1056, page 420] « Philippe André Aimery Charles de Montesquiou Fézensac, successeur au titre de baron accordé à son grand-père, Raimond Aimery Philippe Joseph de Montesquiou Fézensac. Donné à Paris, le 15 novembre 1869. », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr.
  20. a b c et d Albert Révérend, Armorial du premier empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier, vol. 3, Paris, Au bureau de "L'Annuaire de la noblesse", (lire en ligne), p. 266-270
  21. a b c et d Albert Révérend, Titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, vol. 5, Paris, Honoré Champion, coll. « Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle », (lire en ligne), p. 162-164
  22. [AN, BB/29/984, pages 57 et 58] « Titre de duc et pair, accordé à François, Xavier, Marc, Antoine de Montesquiou, à la suite de l'ordonnance du 17 août 1815. Paris (25 octobre 1821) », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr.
  23. [AN, CC//961, p. 55] « Titre de duc et pair, accordé à François Xavier Marc Antoine de Montesquiou, élevé à la dignité de pair de France par l'ordonnance du 17 août 1815. Paris (25 octobre 1821) », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr.
  24. [AN, BB/29/1056, page 421] « Philippe André Aimery Charles de Montesquiou Fézensac, successeur au titre de duc accordé à son grand-père, le Duc de Montesquiou-Fézensac. Donné à Paris, le 15 novembre 1869. », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr.
  25. « Titre de chevalier, accordé suite au décret le nommant membre de la Légion d'honneur en date du 28 juin 1807, à Eugène Montesquiou. Bayonne (24 juin 1808) », AN, BB/29/970, page 103, sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr.
  26. [AN, BB/29/966, page 327] « Titre de comte, accordé par décret du 31 janvier 1809, à Elisabeth, Pierre Montesquiou Fezensac. Paris (10 février 1809) », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr.
  27. [AN, BB/29/967, page 37] « Titre de comte, accordé par décret du 3 décembre 1809, à Henry de Montesquiou Fezensac. Paris (14 février 1810) », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr.
  28. [AN, BB/29/967, page 426] « Titre de baron, accordé par décret du 15 août 1809, à Charles, Eugène de Montesquiou Fezensac. Saint-Cloud (29 août 1810) », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr.
  29. [AN, BB/29/967, page 203] « Titre de baron, accordé par décret du 15 août 1809, à Ambroise, Anatole, Augustin de Montesquiou-Fezensac. Compiègne (26 avril 1810) », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr.
  30. [AN, CC//962, pages 29 et 29 bis] « Titre de baron et pair, accordé à Elisabeth Pierre comte de Montesquiou Fezensac, élevé à la dignité de pair de France par l'ordonnance du 5 mars 1819. Paris (23 avril 1824) », sur siv.archives-nationales.culture.gouv.fr.
  31. a et b (es) Fernández-Mota de Cifuentes, « Relación de Títulos Nobiliarios vacantes ... (Continuación) », Hidalguía : La revista de genealogía, nobleza y armas : Publicación bimestrial, vol. XVI, no 86,‎ , p. 89 (lire en ligne)
  32. (es) Cárdenas Piera (de), Catálogo de títulos nobiliarios : Sacados de los legajos de Estado en el Archivo Histórico Nacional, Madrid, Ediciones Hidalguia, , 274 p. (ISBN 978-84-00-05066-5, lire en ligne), p. 146
  33. (es) « Ministerio de Gracia y Justicia : Parte civil : Títulos del reino », Gaceta de Madrid,‎ martes 16 de agosto 1853, p. 1 (lire en ligne)
  34. (es) Alonso de Cadenas y Lopez, Suplemento al Elenco de grandezas y títulos nobiliarios españoles : Appendice II, Títulos vacantes y títulos extranjeros cuyo uso fue autorizado en España, Madrid, Ediciones Hidalguia, , 126 p. (ISBN 978-84-87204-29-6, lire en ligne), p. 59
  35. Généalogie de la maison de Montesquiou-Fezensac, suivie de ses preuves, imprimerie de Valade, Paris 1784, p.257
  36. a et b Joseph Valynseele, Les maréchaux de la Restauration et de la Monarchie de Juillet, leur famille et leur descendance, Paris, (lire en ligne), p. 88
  37. Louis Moreri, Le grand dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane, volume 3, 1759, p.96
  38. Anselme de Sainte-Marie, Histoire de la Maison royale de France, et des grands officiers de la Couronne, tome 7, 1733, page 263.
  39. Véronique Garrigues, Adrien de Monluc (1571-1646) : d'encre et de sang, Presses universitaires, Limoges 2006, page 215.
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