Jean-Pierre Droz

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Jean-Pierre Droz
Biographie
Naissance

La Chaux-de-FondsVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
[1] (à 76 ans)
Ancien 11e arrondissement de Paris
Nationalités
suisse
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Médailleur, artiste visuelVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Jules-Antoine DrozVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Jean-Pierre Droz (1746-1823) est un médailleur et inventeur neuchâtelois et français.

Il est le père du sculpteur Jules-Antoine Droz, et parent des horlogers Pierre Jaquet-Droz et d'Henri-Louis Jaquet-Droz.

Biographie

Jean-Pierre Droz est auteur de diverses inventions. Il s'adonna à la gravure de médaille et à la fabrication des monnaies, frappa les monnerons, qui eurent cours sous la République, trouva le moyen de multiplier la gravure des coins de monnaie, invention qui fut appliquée à la fabrication des assignats, et fut nommé directeur de la Monnaie des médailles, aux côtés de Pierre-Joseph Tiolier et Jean-Bertrand Andrieu.

Essai en or d'écu d'argent de 60 sols pour Louis XVI, 1786. Cette modèle, dit « de Calonne », n'eut pas de circulation courante.

Il grave en 1786 pour Louis XVI un nouveau modèle d'écu de 60 sols dans le cadre de la réforme monétaire de Charles Alexandre de Calonne (1734-1802), ministre et contrôleur général des finances de Louis XVI entré en fonction en 1783. Mais ce dernier est renvoyé le et cette monnaie ne sera pas mise en circulation bien qu'un petit nombre ai été frappé. Cet écu, qui bénéficiait des progrès pour la fiabilité et la technicité de frappe apportés par Droz est appelé « écu de Calonne ».

Jean-Pierre Droz grava ensuite quelques médailles et monnaies, entre autres sous le Premier Empire.

Essai en cuivre d'un demi-penny pour George III, frappé en 1790 à la Soho Mint de Matthew Boulton, avec inscription sur le bord en relief : RENDER TO CESAR THE THINGS WHICH ARE CESARS

Dans l'intervalle, il fut employé par Matthew Boulton à sa Soho Mint, où il a produit de nombreux essais en cuivre, ainsi que des pièces coloniales, dont la « un penny » destinée aux Bermudes (1793)[2].

Notes et références

  1. Notice de la BnF
  2. 1 penny George III, sur Numista.

Annexes

Source

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Liens externes

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