Gilbert Martineau

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Gilbert Martineau
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Gilbert Martineau dans les années 1960.
Données clés
Naissance
Rochefort
Décès (à 77 ans)
La Rochelle
Activité principale
Officier de marine
Écrivain
Consul honoraire de France
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture français
Genres
Biographies historiques

Œuvres principales

La Vie quotidienne à Sainte-Hélène au temps de Napoléon
Napoléon se rend aux Anglais
Napoléon et sa famille
Napoléon à Sainte-Hélène 1815-1821
Lord Byron : la malédiction du génie
Franz Liszt

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Gilbert Martineau, né le à Rochefort et mort le à La Rochelle, est un officier de marine, un historien de la période napoléonienne, et consul honoraire de France à Sainte-Hélène de 1956 à 1987[1].

Biographie

Formation et carrière militaire

Gilbert Martineau est originaire de la Charente-Maritime avant d'intégrer l'École navale en Bretagne pour sa formation militaire. Présent en Angleterre depuis 1939, il rejoint les rangs de la France Libre en 1940 et devient quartier-maître à bord d'un sous-marin au Royaume-Uni où il sert d'interprète. Il est ensuite affecté en 1943 à Port-Étienne en Afrique-Occidentale française et finit la Seconde Guerre mondiale avec le grade d'enseigne de vaisseau[2]. Officier de marine, il passe deux années (1954-1955) en Corse à la base d'aéronautique navale d'Aspretto comme « chef des services généraux et opérations[3] ».

Carrière diplomatique

Au terme de sa carrière militaire, Gilbert Martineau fréquente Serge Lifar – qui devient son ami –, Maurice Rostand et sa mère Rosemonde Gérard, Jean Cocteau et Jean-Paul Sartre alors qu'il travaille comme éditeur pour les Guides Nagel[3]. Il devient en 1956 consul honoraire de France à Sainte-Hélène et administrateur des Domaines français de Sainte-Hélène. Il va se consacrer à cette tâche jusqu'en 1987, date à laquelle lui succède à ces fonctions son fils adoptif, Michel Martineau[1],[4].

Durant ses trente années passées à Sainte-Hélène, il a publié de nombreux ouvrages sur Napoléon Bonaparte, sa famille et l'île britannique.

Publications

  • La Vie quotidienne à Sainte-Hélène au temps de Napoléon, Hachette, 1986 ; Taillandier, 2005
  • Napoléon se rend aux Anglais, Hachette, 1969
  • Sainte-Hélène (sous la direction de Jean Mistler), Éditions Rencontre, 1969
  • Madame Mère, Éditions France-Empire, 1980
  • Napoléon et sa famille, Éditions France-Empire, 1980
  • Napoléon à Sainte-Hélène 1815-1821, Tallandier, 1981, prix Marie-Eugène Simon-Henri-Martin de l’Académie française en 1982
  • Le Roi de Rome, Éditions France-Empire, 1982 ; réed. 2011
  • L'Entente cordiale, Éditions France-Empire, 1984
  • Lord Byron : la malédiction du génie, Tallandier, 1984 ; Le Grand Livre du mois, 1995
  • Marie-Louise, impératrice des Français, Éditions France-Empire, 1985
  • Franz Liszt, Tallandier, 1985
  • Pauline Bonaparte, princesse Borghese, Éditions France-Empire, 1986
  • Lucien Bonaparte : prince de Canino, Éditions France-Empire, 1989
  • Le Retour des cendres, Tallandier, 1990
  • Caroline Bonaparte : princesse Murat, reine de Naples, Éditions France-Empire, 1991

Notes et références

  1. a et b Jean-Paul Kauffmann, La Chambre noire de Longwood, Coll. « Folio » no 3083, éditions Gallimard, 1998 (ISBN 9782070403271), pp. 30-31.
  2. Jean-Paul Kauffmann, ibid. pp. 227.
  3. a et b Jean-Paul Kauffmann, ibid. pp. 222-223.
  4. Michel Dancoisne-Martineau, Je suis le gardien du tombeau vide, éditions Flammarion, 2017 (ISBN 978-2081395275).

Liens externes

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    • Académie française (lauréats)
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