Calogero Volpe

Calogero Volpe
Fonctions
Député
VIIe législature de la République italienne
-
Député
VIe législature de la République italienne
-
Député
Ve législature de la République italienne
-
Député
IVe législature de la République italienne
-
Député
IIIe législature de la République italienne
-
Député
IIe législature de la République italienne
-
Député
Ire législature de la République italienne
-
Membre de l'Assemblée constituante de la République italienne
Biographie
Naissance
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MontedoroVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Parti politique
Démocratie chrétienneVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Calogero Volpe, né à Montedoro le , mort à Rome le , est un homme politique italien.

Biographie

Fils d'ouvrier travaillant dans le secteur soufrier avant de partir travailler à l'étranger, Calogero Volpe milite à l'Action catholique et devient chirurgien[1].

Il préside l'Office italien du soufre[1].

Avec Salvatore Aldisio et Giuseppe Alessi, il implante la Démocratie chrétienne naissante dans la province de Caltanissetta[1]. Député sans interruption depuis l'Assemblée constituante de la République italienne jusqu'à sa mort, Calogero Volpe est l'homme fort de la Démocratie Chrétienne de cette province[2] contre Alessi, et après avoir rejoint le courant d'Amintore Fanfani[3].

Il est sous-secrétaire d’État aux Transports dans les gouvernements Tambroni et Fanfani III (1960-1962). En 1964, il est appelé gouvernement Moro II à la Santé et le reste dans les cabinets suivants Moro III et Leone II. Après la chute de ce dernier, il devient sous-secrétaire d'État auprès du ministre des Postes dans les gouvernements Rumor I et II (1968-1970).

Il est maire de Montedoro jusqu'en 1975, date à laquelle il conduit la liste démocrate-chrétienne aux municipales à Palerme[1].

Décrit à la fin des années 1960 dans L'Ora comme membre de la mafia, Volpe poursuit en justice le journaliste Michele Pantaleone lequel est acquitté par le tribunal de Turin[2]. En 1967, avec Bernardo Mattarella, il fait en revanche condamné Danilo Dolci pour les mêmes propos par le tribunal de Rome[4]. Les deux démocrates chrétiens sont à nouveau cités comme membres de la mafia en 1996, par le boss repenti d'Altofonte, Francesco Di Carlo[5].

Il meurt à l'hôpital Gemelli de Rome[1].

Notes et références

  1. a b c d et e Hommage de Calogero Traina à l'Assemblée régionale sicilienne, 9 août 1976. Lire en ligne.
  2. a et b (it) « ' VI DICO I NOMI DEI PADRI DELLA MAFIA' », sur Archivio - la Repubblica.it, (consulté le )
  3. (it) Vincenzo Cassarà, Salvo Lima. L’anello di congiunzione tra mafia e politica (1928-1992), Université de Florence, (lire en ligne), p. 30 et 60
  4. « Danilo Dolci est condamné pour diffamation », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (it) « ' VI DICO I NOMI DEI PADRI DELLA MAFIA' - la Repubblica.it », sur Archivio - la Repubblica.it (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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