Antoine Dieppo

Antoine Dieppo
Biographie
Naissance
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AmersfoortVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 69 ans)
DijonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Antoine Guillaume DieppoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom court
Antoine DieppoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
néerlandaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Musicien, professeur de musiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Instrument
TromboneVoir et modifier les données sur Wikidata

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Antoine Dieppo est un tromboniste néerlandais né le et décédé le , professeur de trombone au Conservatoire de Paris de 1836 à 1871.

Biographie

Antoine-Guillaume-Louis Dieppo naît à Amersfoort le [1].

Personnalité du trombone en France au XIXe siècle, il est soliste à l'Orchestre de l'Opéra de Paris de 1835 à 1867, ainsi qu'à la Société des concerts du Conservatoire entre 1836 et 1871[2],[3]. Très apprécié de Berlioz, c'est notamment pour lui que le compositeur écrit le solo de trombone de l'« Oraison funèbre » dans la Symphonie funèbre et triomphale[2].

En 1833, Luigi Cherubini rouvre une classe provisoire de trombone au Conservatoire de Paris en la confiant à Félix Vobaron. Une classe de trombone avait précédemment été créée en 1794-1795 avec la loi du 16 Thermidor an 3 (). Les musiciens de la garde nationale étaient alors enseignants. La classe a ensuite été fermée en 1802, Pierre-François Marcillac en étant le dernier professeur.

Comme pédagogue, Antoine Dieppo enseigne au Gymnase musical militaire et devient officiellement en 1836 le professeur de trombone du Conservatoire de Paris, dirigeant la classe jusqu'en 1871[2],[3].

Dieppo a vécu dans une période où le trombone était peu reconnu par les compositeurs. Malgré l’émergence de l'orchestre symphonique, les compositeurs l'ont peu utilisé comme soliste : Beethoven lui a donné de brèves apparitions, Mozart l'a utilisé dans ses opéras mais ne l'a jamais considéré comme instrument soliste (malgré le soli du Requiem). Après la réouverture de la classe en 1833, chaque professeur avait sa méthode de travail, correspondant à l'évolution du trombone à leur époque. La méthode Dieppo est une des premières de référence, on peut encore aujourd'hui en consulter des exemplaires.

Antoine Dieppo meurt à Dijon le [1].

Références

  1. a et b « Dieppo, Antoine Guillaume (1808-1878) », sur catalogue.bnf.fr
  2. a b et c Fauquet 2003, p. 384.
  3. a et b Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 442

Bibliographie

  • Joël-Marie Fauquet, « Dieppo, Antoine-Guillaume-Louis », dans Joël-Marie Fauquet (dir.), Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, Fayard, , xviii-1406 (ISBN 2-213-59316-7, BNF 39052242), p. 384.

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Antoine Dieppo
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Professeur de trombone au Conservatoire de Paris
1836-1871
Paul Delisse
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